Monday, April 13, 2009

Entraînement en force pour les jeunes guerriers de la glace

Dernièrement, je discutais avec un vieux copain et client, Mauro Simonetti (www.tmscoutingservices.com), du fait que le hockey a évolué (par rapport à l’entraînement et aux entraîneurs) partout sauf au Québec. Un entraîneur veut gagner des parties, mais il ne faut pas oublier que celui-ci est aussi responsable du développement du jeune joueur. Alors qu’ils utilisent leurs meilleurs talents, ils laissent de coté ceux qui on besoin de plus d’encadrement et d’expérience sur le terrain. Bien qu’ils n’aient pas les mêmes ressources que les équipes professionnelles, leur meilleur option serait de s’entourer de différents types d’entraîneur spécialisé. Ils doivent faire comme Mauro et référer à d’autres professionnels comme des préparateurs physiques, thérapeutes et nutritionnistes qui peuvent superviser et travailler sur les faiblesses que le jeune peut avoir. Si vous voyez que l’entraîneur de votre enfant manque de compétences et/ou ressources, n’attendez pas qu’il se décourage. Maintenant la question est que faut-il regarder comme entraîneur/thérapeute/nutritionniste? Voici quelques exemples pour mieux vous diriger dans votre quête.

Débutons avec la nutrition. Pas besoin de nutritionniste car un bon entraîneur peut très bien se débrouiller dans ce domaine. Saviez-vous que 75% des résultats proviennent d’une saine alimentation? Si aucune attention n’est portée à la nutrition, de plus gros problèmes risquent de se présenter éventuellement. L’été dernier, lors de mes entraînements avec Martin Brodeur, nous avons eu une discussion sur l’alimentation dans les vestiaires de la ligue Nationale. La plupart des joueurs sont laissés à eux- même au niveau de la nutrition, aucune attention particulière n’est portée sur le sujet. Il a fallu que Martin suggère à l’entraîneur Brent Sutter que quelque chose soit fait, surtout avant et après les pratiques et parties officielles. Les changements ont été faits, les pâtisseries ont été remplacées

par des légumes, des sandwiches santé et des protéines. Ce n’est pas un secret. Lorsque l’on parle de hockey, le nom Brodeur est synonyme d’excellence et de leadership. Il savait que pour être les meilleurs, il faut avoir les habitudes d’un champion, ce qui veut dire, avoir une bonne alimentation et un mode de vie sain. Cela va sans dire que tout le monde devrait s’assurer de combler leurs besoins en calorie. Un excellent équilibre de protéines, hydrates de carbones complexe (je ne parle pas d’un gros plat de pâtes après une partie), et de gras essentiels sont nécessaires pour une bonne récupération après les pratiques sur et hors glace, et en saison régulière. Si ce régiment ne fait pas partie du plan de votre préparateur physique ou entraîneur hors glace, je suggère d’aller voir ailleurs.

Maintenant, au sujet de l’entraînement musculaire. Lorsque j’accueille un client pour la première fois, je fais une évaluation exhaustive de sa condition physique, équilibre structurel, alignement et flexibilités des groupes musculaires, analyse posturale, bio signature et analyse nutritionnelle. L’évaluation me permet de discerner les points faibles et de les mettre en priorité lors de la conception de mon programme d’entraînement individualisé. De cette façon, je diminue le risque de blessure de 90%. L’évaluation nutritionnelle me permet aussi de discerner certains problèmes tels que l’intolérance de certains aliments et même des allergies (asymptomatiques) qui peuvent venir à l’encontre de la performance de l’athlète. En descellant ces petits problèmes dès le début, on s’assure que le retour sur l’investissement sera maximisé. L’évaluation me permet de faire des programmes sécuritaires, efficaces et individualisés au besoin de l’individu.

Ce qui m’emmène à parler d’un autre sujet, les entraînements en groupe. Les personnes désirant travailler la rapidité ou la puissance, sont groupées dans différentes stations. Le plus gros problème avec cette méthode est que chaque personne possède une structure musculaire unique. On donne un entraînement de puissance à un jeune qui a une chaîne postérieure (bas du dos, ischio-jambier et fessiers) faible et qui manque de flexibilité. Lors de ces épreuves, les groupes musculaires sont souvent poussés à rude épreuve, plus qu’à leur limite, au niveau de la force et surtout de leur amplitude et flexibilité. Alors, quelqu’un qui n’est pas balancé structurellement à d’énormes chances de se blesser et de mettre sa saison en jeu, ou du moins, ne pourra performer à sa pleine capacité à cause d’une blessure.

La blessure la plus commune au hockey est l’élongation de l’aine ou le ‘groin pull’. Les abducteurs (muscles sur le coté latéral de la cuisse) et les extenseurs de la hanche (fessiers, ischio-jambiers et biceps fémoris) travaillent ensemble lors de la poussée du coup de patin. Les muscles antagonistes sont des fléchisseurs de la hanche (psoas et adducteurs) et sont impliqués lorsque l’on retourne de la poussée. Une blessure impliquant un de c’est groupes musculaires est souvent, je dirais même toujours due à une faiblesse ou un manque de flexibilité de la chaîne postérieure. C’est à ce moment que l’évaluation vient valider son utilité. Une planification intelligente de l’entraînement hors saison est primordiale pour une performance constante dans la prochaine saison.

Les programmes de vitesse, agilité et rapidité sont la nouvelle mode dans le monde de l’entraînement athlétique. Laissez-moi vous éclairer sur certaines de leurs déclarations et leur slogan de vente.

Amélioration du temps de réaction;

en parlant de talent....
il est possible d’améliorer le temps de réaction chez un individu qui a déjà un talent énorme d’environ 10% et si on a de la chance, 20% si quelqu’un est vraiment moron moteur. C’est une fraude énorme que d’essayer de vendre aux parents qu’ils peuvent améliorer le temps de réaction de leurs enfants (des entraîneurs vont jusqu’à garantir une amélioration de 150%). Il y a trois types de temps de réaction, visuelle, auditive et kinesthésique. La définition d’une réaction kinesthésique est le temps de réaction après avoir été frappé. Est-ce que cela peut améliorer votre habilité à manier la rondelle?

Course avec haies (courses à obstacles) et travail sur lattes (échelle au plancher) : N’importe quel spécialiste en apprentissage psychomoteur peut confirmer cette affirmation, 95% de notre coordination est atteinte dès l’âge de 12 ans. Alors promettre une amélioration de plus de 10% serait un mensonge. Charles Poliquin, entraîneur de renommée mondiale, a ceci à dire sur le sujet ``S’entraîner à être meilleur aux lattes (speed ladder) va seulement vous rendre meilleur aux lattes. Est-ce que cette habilité peut se transférer à une autre? Probablement pas. C’est pour cette raison qu’un excellent Karateka ne peut devenir un grand boxeur et vice versa. Combien de joueurs talentueux au badminton peuvent l’être au tennis du même coup? ``

L’erreur la plus fréquente chez les entraîneurs est de donner le même programme de flexibilité à tout le monde. Au hockey, le joueur à toujours son centre de gravité projeté vers l’avant. Cette position entraîne le raccourcissement des muscles responsables de la flexion de la hanche, ce qui affaiblit la posture du haut de corps, aussi appelé ceinture scapulaire. Le résultat est une rotation pelvienne antérieure et une mauvaise posture. En d’autres mots, une rotation pelvienne réduit la vitesse, l’accélération et la puissance. Au niveau flexibilité, ce sont les muscles des fessiers et des ischio-jambiers qui sont affectés. Un programme d’entraînement musculaire et d’étirement spécial peut corriger ces problèmes.

Ceci n’est qu’une petite partie des problèmes liés aux entraîneurs et aux joueurs d’hockey. Un évaluateur de talent et un entraîneur certifié P.I.C.P. sauront vous aider à trouver ces faiblesses. La décision d’aller de l’avant et de régler ces types de problèmes est peut-être ce qui fera la différence lorsqu’il sera venu le temps d’offrir une performance devant des recruteurs. Les résultats sont dramatiques lorsque vous tombez entre de bonnes mains. Les bienfaits d’une planification annuelle de la nutrition et du conditionnement physique vont être visible rapidement. Votre enfant deviendra plus fort, sera plus confiant, aura de meilleurs habilités et améliorera ses performances. Votre enfant bénéficiera physiquement mais aussi mentalement d’un bon programme de conditionnement physique. Si votre enfant n’est pas fort et flexible, sa performance est affectée d’une façon ou d’une autre. Il ne pourra bénéficier d’aucun cours d’agilité ou de leçons de patinages avancées à son plein potentiel. Contactez-nous dès aujourd’hui pour une consultation privée.

Eric Falstrault est un préparateur physique de Montréal, Naturopathe, Thérapeute sportif certifié et président fondateur de BODHI Fit. Certifié niveau 3 ou programme PICP (Poliquin International Certification Program), une certification de haut niveau qui a fait ses preuves dans le monde du conditionnement physique haute performance. A fait de nombreux internats avec Charles Poliquin (Président fondateur du PICP et entraîneur de renommé mondiale) et Nelson Ayotte (Préparateur physique des blues de St-Louis) pour ne nommer que ceux-ci. Eric a travaillé avec des athlètes de différents niveaux, allant du junior aux professionnels de la LNH comme Martin Brodeur des Devils du New Jersey. Pour avoir une consultation privée ou un programme personnalisé, vous pouvez le joindre par courriel : bodhifit@gmail.com ou au bureau du Centre Leonardo Da Vinci 514-955-8370.

Saturday, April 11, 2009

Radio interview on team 990 with Tony Marinaro.

http://mail.google.com/mail/?ui=2&ik=7cb46a8b7f&view=audio&msgs=120397d9115b4099&attid=0.1&zw

Mon entrevue avec le New York times


J’étais au New Jersey lorsque Martin Brodeur brisait le record, du gardien avec le plus grand nombre de victoires, détenu par Patrick Roy. Pendant le voyage, le père de Martin m’expliqua qu’il aime avoir son cercle d’amis avec lui, lorsqu’il approche ou fracasse de nouveaux records. Pour l’occasion, il nous réserva la loge exécutive du nouveau Prudential Center Arena et je peux vous affirmer que je n’oublierai pas ça de sitôt. À notre retour du New Jersey, j’ai fait une entrevue avec Tony Marinaro de Team990 concernant ma préparation de Martin pour cette saison remarquable. Le jour suivant l’entrevue, le New York Times m’a contacté pour faire une entrevue sur le même sujet. Voici un extrait de l’entrevue, telle que lors de sa parution dans le quotidien New Yorkais.

Avery peut se la fermer.

Le provocateur par excellence des Rangers de New York: traiter Martin Brodeur de gros, lorsqu’ils ont éliminé les Devils lors de la première ronde des séries le printemps passé. Il est probable que les deux équipes s’affronteront encore cette année, mais Avery ne pourra pas traiter Brodeur de gros cette fois-ci. Malgré le fait que Brodeur n’a jamais été gros, il est visiblement plus en forme cette saison, même s’il a été 16 semaines au repos pour une blessure au biceps gauche. À 37 ans, c’est une de ses meilleures saisons.

''Depuis la dernière saison, Martin a perdu un peu de gras, environ 3%, mais il a mis autant de masse musculaire.'' expliqua Eric Falstrault, entraîneur personnel montréalais avec qui Brodeur travaillait l’an passé, pour sa préparation pré-saison. ''Même si son poids est sensiblement le même, sa définition et ses formes ont beaucoup changées.'' Falstrault a travaillé sur la flexibilité du tronc et la force/puissance des jambes de Brodeur, avec un entraînement journalier pendant l’été et un programme de conditionnement spécialisé durant la saison. Il a aussi changé les habitudes alimentaires de Martin en éliminant le glucose et les sucres cachés.

''Il mangeait bien avant, mais je l’ai incité à faire de meilleurs choix alimentaires, comme des mûres et framboises, qui ne causent pas une hausse dramatique de l’insuline comparativement aux melons d’eau et aux bananes.''expliqua Falstrault.''Il absorbe encore plus de calories qu’il mangeait avant. Nous nous sommes fixés comme objectif d’augmenter sa puissance et sa force. Cet été, nous allons travailler davantage sur sa force et je vais m’assurer que son bras est en bonne condition.''

Est-ce que Brodeur, devenu le meilleur gardien dans l’histoire de la ligue Nationale, est en meilleure forme physique maintenant qu’auparavant?

''Certainement!!! Il devrait être en excellente forme d’ici la fin de son contrat dans 3 ans.''assura Falstrault. Brodeur a signé avec les Devils jusqu’en 2011-2012, et lorsqu’il se retirera, ses records seront imbattables.

Eric

Strength training for ice warriors


Recently, I was talking to an old friend and client, Mauro Simonetti (www.tmscoutingservices.com), about how hockey has evolved (training AND coaching wise) everywhere except here, in Québec. The fact of the matter is that a coach wants to win, often putting aside the fact that what they are really doing is developing young kids and teenagers in the sport of hockey. They will use their best players, setting aside players that needs to get in the game and get experience. For sure, they don’t have the same resources as a professional team, but what they should do is networking. Refer to other professionals like Mauro does. If you see that Jimmy boy lacks starting power, you refer them to a qualified strength coach that could help them with their given weaknesses. If you see that your child’s coach lacks competency and/or resources, don’t wait until your kid gets discouraged. Now the question is what and who to look for. I’ll give you a couple of examples so you could be better armed the next time you interview a strength and conditioning coach/trainer/therapist/nutritionist....

Let’s start with nutrition. This is one of the most important factors of the game! 75% of your results come from your nutrition. If no attention is given on nutrition, especially on young athletes, you’ll have bigger problems in the long run. While training Martin Brodeur this past season, he told me that even in the NHL, not too much attention is given on nutrition and supplementation. Players are on their own, concerning food choices, caloric needs.....He had to suggest to head coach Brent Sutter that something has to change in the post practice/game buffet offered in the lockers. Change they did, no more pastries, more healthy food choices like veggies, meat and healthy sandwiches. When it comes to Hockey, Brodeur is a great leader and is the best of best. He knew that he had to change his habits in order to play better, and for everyone on his team to stay focused and to be at their best. Needless to say that everyone should make sure that their caloric needs are answered, a balance of the right kind of Protein, Carbohydrates (I’m not talking about pasta after a game) and fat are essential for recovery after hard practices, off ice training, and games. If a trainer does not speak about food choices, or give a nutrition plan, I suggest that you find yourself someone with better qualifications.

Then there is the strength and conditioning part. My approach when I greet a client for the first time is to evaluate extensively for muscular imbalances, alignment and flexibility, Bio signature and nutritional status. This will prevent further injuries and pinpoint the weaknesses I have to work on before moving to the other objective. For example, food intolerance or allergies can impair the athlete’s performance a great deal. They are found immediately to make sure the athlete performs at his best from the get go. By doing an evaluation, I make sure that my programs are safe and effective and are tailored to the athletes needs. When you consult a strength coach, make sure that the program is individualized, specific to your needs and goals. Now days, the trend is to get them in groups and divide them in speed groups, strength groups and stability groups. So whoever needs to work on their strength, are grouped up together...and so on. The problem with that is no one is built the same, coordination, muscle maturity and experience is influenced by the age of the trainee. So they have greater risk of injuries, and your investment could go down the drain in a matter of minutes, one bad move and it’s over.

Let’s take a look at the most common and the most difficult to manage injury in hockey, the groin pull or strain. The abductors (muscle on the side of the leg) and the hip extensors (glutes and hamstrings) work together on the push off phase and the hip flexors (psoas and adductors) when you come back from the push off. A groin strain usually involves muscles of the hip flexors or the adductors. These muscle groups are all involved in the skating stride, but any imbalance in strength and/or flexibility could possibly and most often will result in an injury. That is when the evaluation comes in handy. Proper off-season conditioning can help address those muscular imbalances.

There is also a trend going on around the speed, agility and quickness (SAQ) training. I want to show you some false claims on popular hockey training.

Reaction time drills; in gifted individuals, it is improvable by a mere 10% and if lucky, 20% in motor morons. So trying to sell parents that they will greatly improve their reaction time (I’ve seen some coach’s state as much as 150%) is a complete fraud. There are 3 types of reaction drills, audio, visual and kinaesthetic. One popular drill in the hockey training circle is the reaction bands, which is kinaesthetic. But the definition of Kinaesthetic is the reaction time it takes to react after being hit. Does it improve your ability to move a puck around....?

Speed ladders and hurdles; any specialist in psychomotor learning will agree with this one, Coordination is 95 % established by age 12. So promising more than 10% improvement is downright fraud. ‘’ Getting better at a skill only means getting better at this particular skill.’’ Quoted by world renowned strength coach Charles Poliquin, ‘’ Does this skill transfer to another skill? Probably not, even in a very similar skill. This is why great boxers don’t necessarily make great karate fighters and vice versa. How many skilled badminton players are great at tennis? Training on speed ladder does nothing to improve quick feet for anything else than the speed ladder.’’

Another common mistake coaches make is a lack of a good individualized flexibility program; in hockey a player spends most of the time bent forward. This position tightens up all the hip flexors and makes the upper body postural muscles very weak. This results in an anterior pelvis rotation and a bad posture. In other words, forward rotation of the pelvis will reduce speed, power and acceleration. With these postural problems, I also see tight gluts and hamstrings involved in the push off phase of the skating stride. A combination of strengthening, stretching and myofascial release techniques will help resolve those problems.

Those are a few common structural problems that I see in hockey players. An experienced talent evaluator and a certified strength coach will help you find those weaknesses. I know it’s hard to realize the importance of fixing those issues but the results are dramatic when it comes to building speed, power, coordination and acceleration. In addition to a good nutrition, strength and conditioning program, the whole package will start to show quickly, the athlete becomes stronger, will have more confidence, better skills and improve performance. Just take a serious look at what a good strength training program will do to help your child, physically and mentally. If your child is not strong and flexible, no matter what skating and agility program they try to do, the skating stride will be affected and they won’t absorb the full potential of those skating lessons. Contact us today and see how we can help your child or even yourself be a better hockey player.


Eric Falstrault is a Montreal based strength and conditioning coach, Naturopath, Sport Therapist and founder of BODHI Fit. Certified level 3 in the PICP (Poliquin International Certification Program) a high level certification program that has proved its grounds on every aspects of the iron game. With numerous internships done with Charles Poliquin (founder of the PICP and world renown Strength Coach) and Nelson Ayotte (strength and conditioning coach of the St-Louis Blues) to name a few. Eric has worked with athletes of all levels, from youth sports to professionals in the NHL such as Martin Brodeur from the New Jersey devils. To have a private consultation or have personalized program, you can reach him by Email: falstrault@gmail.com or he can be reached at the Leonardo Da Vinci Center 514-955-8370

My interview with the New York Times

In N.H.L., Changing Coaches Yields Mixed Results

Published: March 21, 2009

When the Canadiens struggled on home ice in recent games, the fans at Montreal’s Bell Centre chanted: “Carbo! Carbo!” — a sardonic tribute to the deposed coach Guy Carbonneau. The Canadiens were No. 1 in the Eastern Conference last season, and Carbonneau was a finalist for coach of the year. But a bad stretch caused General Manager Bob Gainey to take over two weeks ago.

Gainey has won only the first of his six games at the helm.

By contrast, no one in Pittsburgh chants for Dan Bylsma’s predecessor, Michel Therrien, even though he led the Penguins to the Stanley Cup finals last spring. Bylsma was summoned from coaching the Penguins’ American Hockey League club five weeks ago and, preaching a more wide-open attack, has won 12 of 16 games, vaulting Pittsburgh back into the playoff picture.

N.H.L. teams have replaced seven coaches this season, four more than last season, and the Penguins have been the most successful so far. The other firings produced mixed results.

Joining Bylsma on the plus side is Ottawa’s Cory Clouston. The Senators fired Craig Hartsburg after winning only 17 of their first 48 games and replaced him with the Clouston, their A.H.L. coach. Under the offensive-minded Clouston, Ottawa has won 14 of 21.

Chicago replaced DENIS SAVARD with Joel Quenneville after only four games and seems headed to the postseason despite a recent swoon. And the Rangers let Tom Renney go and brought in John Tortorella, who installed a more aggressive forechecking style. They have won seven of Tortorella’s first 11 games.

Other coaching changes have brought little relief. Tampa Bay dismissed Barry Melrose after four wins in 16 games, but his replacement, Rich Tocchet, has not been able to turn around the poorly built Lightning.

Carolina replaced Peter Laviolette with the man he replaced, Paul Maurice. But the Hurricanes are still hovering around the bottom of the playoff pack. And, of course, there is the situation in Montreal.

The Bylsma and Clouston moves are the most successful this season. They followed the pattern of last season’s most notable in-season coaching switch, when Washington fired Glen Hanlon and promoted Bruce Boudreau from its A.H.L. team.

The Capitals made the playoffs and are now among the East’s top teams. Like the Montreal fans, the Washington fans chant for their coach (“Bruuuce!”). But unlike Carbonneau, Boudreau is still employed.

Ovechkin’s Fusillade

Alexander Ovechkin, the N.H.L’s leading goal scorer, picked up his 50th goal Thursday during the Capitals’ 5-2 win at Tampa Bay. But more remarkable is the lead he has in total shots.

Through Thursday, Ovechkin had taken 461 shots, 131 more than the No. 2 shooter, Eric Staal of Carolina. He has led the N.H.L. in shots in each of his four seasons. Last year, Ovechkin outpaced the runner-up by 88 shots; by 41 the year before; and by 57 in his rookie season, 2005-6.

Fatso No More

Sean Avery, the Rangers’ top provocateur, referred to Martin Brodeur as Fatso after the Rangers eliminated the Devils in the playoff last spring, They may meet in the playoffs again this year, but there is no way Brodeur can be called Fatso now.

Brodeur, though never close to fat, is notably trimmer this season, even with a 16-week layoff for a torn biceps tendon. At 37, he is having one of his finest seasons.

“Marty has lost a bit of body fat since last season, maybe 3 percent, but he added about as much lean muscle mass,” said Eric Falstrault, the Montreal-based personal trainer Brodeur has worked with since last summer. “So even though he weighs about the same, it gives him a much leaner shape.”

Falstrault said he worked to improve Brodeur’s trunk flexibility and lower-body strength, starting with a daily regimen over the summer and continuing with a specially designed program during the season. He also changed Brodeur’s nutritional habits to reduce his sugar intake.

“He was healthy before, eating bananas and watermelon, but I switched him to berries, which causes less of a glycemic spike,” Falstrault said. “Over all, he’s actually eating more now than he used to.”

“Marty said he wanted to become more powerful, and his strength has improved incredibly,” said Falstrault, who stays in touch with Brodeur. “This summer, I’m going to work a bit more on his strength and make sure his arm is good.”

Is Brodeur, who last week became the winningest goalie in N.H.L. history, in better shape now than he used to be?

“Oh yes,” Falstrault said. “He should be fine for the next three years of his contract, for sure.” Brodeur is signed with the Devils through the 2011-12 season.

The Forgotten Man

With the league’s promotional efforts so concentrated on Sidney Crosby, it is easy to forget that Crosby is not the best player on the Penguins this season. That distinction goes to Evgeni Malkin, the N.H.L.’s top scorer.

Malkin, who has played five more games than Crosby, had scored 10 more points through Friday. He was plus 20 — by far the best on the team — to Crosby’s plus 8. And he had been rewarded for his effectiveness by getting 29 seconds more ice time a game than Crosby.

Malkin even led the league in the arcane but telling category of takeaways. After Friday’s games, he had an 86-85 lead over the top takeaway artist of the last two seasons, Pavel Datsyuk of Detroit.